Interview avec notre GM Mattia Maffioretti, BLICK, 1.9.2020

Mattia Maffioretti, GM SYNLAB Suisse

BLICK : Mattia Maffioretti, pourquoi l'Uefa a-t-elle choisi Synlab comme partenaire privilégié pour les tests corona ?

Mattia Maffioretti : L'Uefa a un protocole médical clair qui exige des exigences de très haut niveau. Et elle a trouvé en nous un partenaire qui qui répond à ses attentes et qui a également pu mettre en œuvre ce projet dans un délai très court.

Qu'attend l'Uefa ? Nous sommes responsables des prélèvements jusqu'à la transmission des résultats des tests.

Comment imaginer une telle procédure de test ? Nous obtenons un calendrier précis et une liste de toutes les personnes à tester, c'est-à-dire l'équipe et le personnel. Ensuite, nous contactons le responsable médical de l'équipe et convenons d'un lieu de test. Puis, une équipe testera toutes les personnes. Les tests sont ensuite effectués dans l'un des trois principaux laboratoires de Suisse.

De combien de personnes se compose l'équipe de test ? Il y a un responsable des tests et entre une et quatre infirmières.

Combien de temps dure le test ? Quelques minutes par personne. Nous essayons de tester l'ensemble de l'équipe et du personnel dans quatre créneaux parallèles maximum et nous disposons de deux heures au maximum pour l'ensemble des prélèvements.

Où sont effectués les tests ? Où les précautions de sécurité nécessaires peuvent être prises. En général, nous testons à l'hôtel, mais parfois aussi directement dans le stade ou, dans certains cas, à la maison.

Combien de temps s'écoule-t-il entre le prélèvement et le résultat ? Jusqu'à 24 heures. Cela dépend de nos capacités. Nous ne testons pas que l'Uefa.

Arrive-t-il que les choses ne se passent pas comme prévu ? Il est arrivé une fois que l'avion de l'équipe se rendant en Suisse ait été retardé. Notre équipe de test était déjà installée à l'endroit convenu et était prête avec les écouvillons. Nous avons donc dû nous réorganiser spontanément afin de livrer les résultats à temps. Mais je ne vais pas vous dire de quel jeu il s'agissait (rires).

Y a-t-il une histoire drôle dans tout ce stress ? Un jour, l'équipe de test a demandé à un joueur de donner son nom. Le joueur était irrité de ne pas être reconnu. Mais il a blâmé le masque de protection et non le personnel.

Travaillez-vous également pour des fédérations nationales, par exemple l’ASF ? Oui. Mais aussi pour d'autres organisations sportives et pour les entreprises. Le sport est important, surtout en ces temps. Nous voulons contribuer à ce que les tournois de l'Uefa se déroulent dans un environnement sûr.                                   

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